Aujourd’hui, dans le monde, 1 personne sur 2 vit en ville.
Si elle est un lieu vivant et stimulant pour certains, elle est stressante et
anxiogène pour d’autres (27% de la population mondiale considèrerait la ville
comme angoissante).
Quelles sont les causes d’un tel ressenti et comment y
remédier afin d’instaurer une atmosphère agréable pour tous ?
Stress urbain : les causes
Chez la plupart des personnes, la ville évoque directement
un environnement bétonné et manquant cruellement de nature. Dans l’imaginaire
collectif, la ville représente le penchant sombre des individus, leurs dérives,
l’isolement, … Dans les livres, au cinéma ou à la télévision, nombreuses sont
les histoires portant sur un brave jeune homme ou une gentille jeune femme qui
quitte sa paisible campagne pour aménager en ville et doit faire face à
l’impolitesse, l’égoïsme et l’impatience des citadins.
Si ces traits sont caricaturés, ce stéréotype de l’urbain
puise tout de même son fondement dans la réalité et les épreuves que rencontre
tout citadin : le bruit, la pollution, la densité de population, le manque
de place, les interactions forcées, etc. Tous ces facteurs participant à la
création d’un cadre « hostile » et « dépourvu d’humanité ».
Réintroduire l’« humain » au centre de la ville
Pour se réapproprier l’espace urbain et en faire un
environnement agréable et accessible à tous, il est nécessaire de ne plus
seulement raisonner en matière de rapport coût/fonctionnalité. Il est temps de
prendre en compte les facteurs de bien-être lors des projets d’architecture et
d’aménagement urbain : favoriser la circulation de la lumière naturelle,
développer la verdure avec des parcs/jardins/jardinières de ville,
améliorer l’esthétisme du mobilier urbain.
Face au problème de la densité de population, il devient
urgent de répartir les points d’intérêts et en favoriser la création de
nouveaux : en soit, réintroduire la vie de quartier et les transformer en
véritable village où il fait bon vivre.