mardi 28 août 2018

Les bienfaits de l'obscurité sur le sommeil


Pour sentir le bien-être pendant toute la journée, il n’y a rien d’idéal qu’un bon sommeil réparateur dans l’obscurité totale. Cela présente des atouts non-négligeables sur le fonctionnement de l’organisme.
Un impact positif sur la santé
Plus la luminosité est réduite, plus le cerveau libère de la mélatonine. En quantité idéale, elle lutte contre certains malaises, dont la pression sanguine, la glycémie et la montée de la température corporelle. Or, ces petits soucis de bien-être peuvent s’unir pour ruiner à la qualité du sommeil. Le rôle de cette substance consiste également à inciter l’organisme à bien s’endormir, une fois l’obscurité fait son apparition. Reconnue par ses vertus antioxydantes et stimulantes du système immunitaire, elle est d’une importance capitale dans la régulation de l’appétit et la lutte contre le déséquilibre hormonal.
Garantir l'obscurité totale dans sa chambre
Pour qu’une obscurité totale règne dans sa chambre, il faut bien fermer la porte et toutes les fenêtres. À défaut des volets, vous pouvez recourir à une tringle ou un rail à rideau. Ils isoleront la pièce de l’éclairage extérieur. Certaines précautions s’imposent également pour profiter pleinement des bienfaits d’un bon sommeil. L’idéal est d’aller se coucher sans attendre la fatigue devant les écrans. Ainsi, ayant pu se débarrasser de la lumière bleue au moins une trentaine de minutes avant, le cerveau ne s’attardera pas à sécréter de la mélatonine. Cette lumière est, en effet, à l’origine des troubles de sommeil en attaquant les photopigments de la rétine.  
L'obscurité oui, mais la lumière naturelle compte aussi
Pour une santé de fer au quotidien, il ne faut pas non plus négliger la lumière naturelle, outre l’obscurité. Jouant un important rôle dans l’activité hormonale, elle signale aussi au cerveau les changements de saison. Il n’y a donc rien d’idéal que de faire régner une ambiance favorisant le sommeil, dès la tombée de la nuit. Pour que le réveil s’effectue de façon naturelle, il vous est conseillé de recourir à un système de luminothérapie, une technique idéale pour un réveil en douceur.

Quand le Sauternes se refait une image




Qui ne connaît pas le Sauternes ? Mais il ne s’agit plus du vin qui est réservé aux seniors. Il a su se relooker pour satisfaire les attentes des jeunes, même les plus exigeants en matière de goût.


"Sortir de l'image d'un vin dépassé ...


Le Sauternes veut à tout prix en finir avec son image désuète. Si avant, le vin était réservé au public âgé, il est désormais accessible aux plus jeunes. Il est vrai que ces derniers temps, notamment entre 2008 et 2015, il a traversé une période difficile et avait du mal à capter l’attention des connaisseurs. Mais le Sauternes est actuellement prêt à tout pour compenser le rendement minime de 0,7 % de la production en Bordeaux ainsi que l’appellation dérisoire de 1,7 % des surfaces bordelaises. Pour réaliser son rêve d’être parmi les préférés de la population juvénile, il souhaite que le problème de visibilité soit corrigé à temps. Et il est désormais sur le point de réaliser ce rêve, sachant que les viticulteurs se consacrent à la satisfaction du goût actuel, des vins sucrés et friand à la fois. Ils proposent du vin légèrement sucré et concentré pour les apéritifs, sans oublier le blanc sec.


... Grâce à l'oenotourisme


À l’occasion de l’oenotourisme, diverses activités liées au vin Sauternes sont au programme : dégustation à l’ombre des branches, expositions, excursions, distributions en ligne, etc. Le vin de Bordeaux veut récupérer sa place d’avant, car, en 1855, les 27 châteaux de Sauternes et Barsac ont été vendus à un prix exorbitant au détriment des rouges de Bordeaux. Sans doute que les jeunes participeront aux dégustations leur permettant d’apprécier le vrai goût du vignoble. D’ailleurs, pour booster un peu cette appellation, des restaurants et hôtels-restaurants servant des mets à base de Sauternes voient le jour cette année, comme le château Guiraud et le château d’Yquem. N’hésitez donc pas à découvrir les Sauternes avec 1001 Dégustations !

lundi 13 août 2018

Cuisine : nos astuces zéro déchet faciles à suivre


En tant que consommateurs, nous utilisons beaucoup de matières premières, d’emballages ou encore d’ustensiles pour cuisiner. Afin de réduire l’impact négatif sur l’environnement, voici de bonnes habitudes à prendre faciles à mettre en place.


Privilégier les aliments vendus en vrac et utiliser son propre sac en tissu

Pour passer au zéro déchet, il faut commencer par arrêter d’acheter des aliments emballés. Nombreuses grandes surfaces proposent un rayon de vente en vrac pour les produits secs, fruits, légumes, céréales… Si tout le monde s’y mettait sérieusement, nous réduirions une bonne partie des emballages. Pensez-y !

Pour ranger tous ces produits en vrac, rien ne vaut un sac en tissu. Acheté dans le commerce ou fait main, le sac en tissu a l’avantage d’être réutilisable contrairement aux sacs en papier ou plastique jetables.

Récupérer la peau et les fanes de ses légumes pour en faire des chips ou soupes

Les épluchures finissent bien souvent à la poubelle, qui débordent déjà de matières organiques. Pour éviter ce gaspillage, sachez qu’on peut très bien utiliser les fanes ou la peau des légumes pour en faire des chips craquantes ou des soupes onctueuses. Toutefois, il faut veiller à ce que les légumes soient bio pour éviter au maximum l’ingurgitation de pesticides.

Fabriquer son propre liquide vaisselle

Autre produit très présent dans la cuisine, le liquide vaisselle est utilisé régulièrement et implique de jeter de nombreux emballages plastique à chaque remplacement de flacon. Pour éviter cela, il est possible de fabriquer soi-même son liquide vaisselle simplement et avec peu d’ingrédients. Suivez cette recette pour commencer !

mercredi 16 mai 2018

Combien de calories contient un verre de vin ?


Le vin contient bel et bien des calories ! En effet, il ne faut pas oublier qu’il renferme du sucre provenant du raisin écrasé et fermenté lors de sa fabrication. D’autre part, certains ingrédients utilisés pour améliorer la qualité du vin jouent aussi sur le nombre de calories au total.



Le rosé : le vin le moins calorique

L’été arrive à grands pas, et les envies d’apéritifs au vin rosé bien frais également. Bonne nouvelle, ce breuvage n’est pas le plus sucré, c’est même le vin le moins calorique avec 71 kcal/100ml en moyenne. Toutefois, il ne faut pas en abuser, car les calories qu’il contient proviennent de l’alcool. L’organisme s’occupe d’éliminer ce type de sucre en empêchant la combustion des graisses. À long terme, cela contribue à favoriser la prise de poids.

Combien de calories dans un verre de blanc ?

On apprécie ce vin pour son extraordinaire capacité à accompagner les mets les plus délicats comme les crustacés. Contrairement au vin rouge, le blanc est fait à partir de raisin dont la pulpe n’est pas colorée.
On peut distinguer plusieurs types de vins blancs dont les teneurs en calories sont différentes. Les vins secs contiennent le moins de sucre. Les plus caloriques sont les vins moelleux, doux et liquoreux, renfermant plus de glucides. De manière globale, un verre de blanc à un apport de 87 kcal pour 100 ml.

Le vin rouge : le plus calorique !

Il est très prisé et apprécié, mais attention, c’est le vin le plus riche en calories. La teneur en alcool assez élevé correspond à 90 kcal pour 100 ml, soit 7 kcal par gramme. Aussi, pour être éliminé par l’organisme, l’alcool devra faire face à une certaine quantité d’aliments sucrés et gras.
Maintenant que vous connaissez tout sur les calories présentes dans les vins rosés, blancs et rouges, il ne vous reste plus qu'à choisir la bonne bouteille qui vous promettra des apéritifs et repas placés sous le signe de la bonne humeur ! Pour vous aider dans votre choix : rendez-vous sur le guide des vins en ligne.

mardi 17 avril 2018

Quels sont les caractéristiques des vins biologiques, biodynamiques et naturels ?


Vin biologique : un savoir-faire encadré

La production du vin biologique répond à des critères bien précis, identifiés par un règlement européen en date du 1er aout 2012. Ce règlement dispose que seuls les pesticides et herbicides d’origine naturelle peuvent être utilisés (ainsi que la lutte biologique). Les engrais chimiques doivent, eux, être remplacés par du compost. Les vendanges peuvent être faites manuellement ou de façon mécanique.

Concernant la vinification, plus de 40 intrants sont autorisés pour l’acidification, la clarification ou la décoloration des vins rouges et blancs issus de raisins noirs. Les traitements thermiques inférieures à 70°C et les filtrations sont également autorisés sous certaines conditions. Sont interdits la concentration à froid, l'électrodialyse ou le traitement aux colonnes échangeuses d'ions.

Pour les sulfites, qui font parfois débats, leur concentration ne doit pas dépasser 100 mg/l pour les vins rouges (contre 150 habituellement) et 150 mg/l pour les blancs (contre 200 habituellement).
Les bouteilles de vin bio doivent mentionner le label européen bio sur leur étiquette, et peuvent aussi afficher le label français. Pour les domaines modifiant leur production afin d’être bio, ils peuvent afficher la mention « en conversion vers l’agriculture biologique ».


Vin biodynamique : pousser le bio encore plus loin

Parce que le bio ne va pas assez loin dans le respect des terres et la non-intervention sur les vins, certains producteurs se tournent vers la biodynamie. Une agriculture biologique se basant en partie sur des notions ésotériques. Le cahier des charges des vins biodynamiques est plus stricts que le règlement européen pour l’agriculture biologique : mixité des fermes interdites, CMS interdits, moins d’intrants autorisés, cahier des charges vinification plus stricts.

Concrètement, cela se traduit au niveau de la viticulture par une utilisation encore plus réduite du cuivre et du soufre pour les sols. On leur préfèrera des préparations spéciales telles que des décoctions de plantes, bouses de corne. Les vendanges se font principalement de façon manuelle.
Pour la vinification, l’ajout d’enzymes, de levures et tanins est interdit. Pour le collage, sont utilisés blanc d’œuf, protéines de pois/ de blé ou bentonite.

Les seuils de sulfites sont encore plus faibles que pour le bio. Le label Demeter fixe cette barre à 90 mg/l pour les blancs et rosés et 70 mg/l pour les rouges. Le label Biodyvin à 105 mg/l pour les vins blancs et rosés et 80 mg/l pour les rouges.

Les bouteilles de vin biodynamiques doivent afficher le logo de leur label (Demeter ou Biodyvin) en plus du label européen.

Vin naturel : une dénomination pas encore encadrée

Il n’y a pour le moment aucune réglementation officielle concernant les vins naturels, mais 2 associations qui posent certaines conditions d’adhésions. C’est ainsi qu’il est pour le moment interdit d’utiliser le terme « vin naturel » sur les étiquettes des bouteilles, mais qu’il est possible d’ajouter le logo de l’association à laquelle le producteur appartient.

Ces deux associations sont : l’AVN (Association des Vins Naturels) et Les Vins S.A.I.N.S. (Sans Aucun Intrant Ni Sulfite ajouté).

Pour l’AVN, le raisin doit être issu de l’agriculture biologique ou biodynamique tandis que pour Les Vins S.A.I.N.S., le bio ne va pas assez loin et seule la biodynamie permet d’obtenir un vin parfaitement naturel. Cette dernière interdit d’ailleurs tout désherbant ou produit de synthèse et les vendanges doivent être faites manuellement.

Les deux associations prônent une vinification sans intrants et interdisent l’ajout de sulfites pour obtenir un vin naturel.

mercredi 21 mars 2018

Dépôt dans le vin : un impact sur la qualité (et sur notre santé) ?


Avoir du dépôt dans son vin : est-ce grave ? Comment procéder pour réduire ce dépôt ? Essayons d’y voir plus clair !


D'où vient le dépôt dans le vin ?

Primo, le dépôt dans le vin provient de l’absence de filtration ou de collage lors de la vinification dans la cuve. Cette omission volontaire est le choix même du vinificateur, qui a choisi de manipuler le moins possible son précieux breuvage.

Secundo, il est possible qu’il y ait une réaction chimique naturelle entre les éléments colorants, le tanin et l’oxygène de l’air. Il en résulte des précipités, marron ou rouge-brun, qui se déposent au fond de la bouteille.

Enfin, si le vin a été exposé à des températures en dessous de 5 degrés, des cristaux blancs ou rosés pourraient apparaître. C’est de l’acide tartrique. Ce n’est pas un défaut. C’est même considéré comme un gage de qualité chez les vins de garde. Ces cristaux n’ont pas d’incidence sur la santé du buveur, à part la sensation un peu rugueuse en bouche lors de la dégustation.

Toutes ces réactions attestent que le vin est vivant.

Comment réduire le dépôt dans le vin ?

Si vous constatez que votre bouteille contient un dépôt, vous pourrez retirer ce dernier avant de le servir à vos invités. Il faut mettre la bouteille debout, afin de laisser le dépôt retomber au fond. Cela peut prendre une demi-journée.

Une autre astuce consiste à le décanter doucement. Il s’agit de verser délicatement le vin dans une carafe et de laisser le dépôt au fond de la bouteille. Le mieux, c’est de faire la décantation à la lumière, pour pouvoir guetter l’arrivée du dépôt dans l’épaule de la bouteille, et arrêter l’opération au bon moment. Cette étape doit s’effectuer une ou deux heures avant de servir la boisson.

vendredi 2 mars 2018

Le goût des pesticides… dans le vin


Le chef cuisinier Jérôme Douzelet et le biologiste lanceur d’alerte Gilles-Éric Séralini ont voulu sensibiliser les viticulteurs sur la présence de pesticides dans le vin. Ils ont ainsi entrepris de faire goûter aux vignerons des pesticides mélangés à de l’eau, avec les mêmes concentrations présentes dans le vin. Douzelet et Séralini ont présenté leur travail dans leur ouvrage, Le Goût Des Pesticides Dans Le Vin (éd. Actes sud), qui incite à préférer le vin bio.



Des additifs nocifs qui ne sont utilisés depuis 70 ans

En 2008, une étude de l’association de défense de l’environnement Générations Futures a révélé que les bouteilles de vin conventionnel étaient contaminées. Sur les 34 analysées par l’association, toutes contenaient des pesticides. Ce qui n’était pas le cas des 6 bouteilles de vin bio. Par ailleurs, les doses notées sont environ 6000 fois supérieures à celles que l’on trouve dans l’eau potable. Les pesticides infectent les vignes et deviennent presque des ingrédients dans la fabrication du vin. L’usage de ce type de produit ne se fait que depuis 70 ans. Avec leur ouvrage, Douzelet et Séralini entendent ainsi lutter contre cette pratique. Cela commence par reconnaître le goût des pesticides dans le vin.

Le déroulement de l’expérience

Dans un atelier, les auteurs font goûter des pesticides, issus de vins, dilués dans de l’eau. Comme l’on pouvait s’y attendre, la session était éprouvante pour les onze viticulteurs invités. Ils se sont tous plaints de goûts désagréables. Certains ont même eu des étourdissements. Après une telle dégustation atypique, on n’apprécie plus le vin conventionnel de la même manière qu’auparavant !

Passer au bio

C’est un fait, les pesticides sont néfastes pour la santé. Continuer de consommer des vins conventionnels, c’est continuer d’une certaine manière de s’empoisonner. L’agriculture biologique propose aujourd’hui des vins très savoureux et non contaminés. Pour développer l’image des vins bios ou d’autres concepts comme la biodynamie, le Concours de Lyon propose dans ses palmarès des bouteilles de vin bio primées pouvant plaire à toutes les amatrices et tous les amateurs de vin.